Après le gaz et l’essence, le Belge va-t-il aussi devoir se saigner pour ses tartines?
Written by ROAon 10 mars 2022
On le dit depuis des semaines: ce ne sont pas seulement les prix du gaz, de l’électricité et du carburant qui risquent de flamber avec l’invasion russe en Ukraine. Les exportations de céréales des pays impliqués, qui couvrent environ 25% des exportations mondiales, sont à l’arrêt. Le prix de la fameuse tartine, base de l’alimentation de nombreux Belges, va-t-il doubler comme l’essence, voire s’envoler comme celui du gaz? “Le consommateur va le sentir dans son portefeuille, mais nous ne devons pas nous inquiéter démesurément immédiatement”, tempère Eddy Van Damme, président de l’association des boulangeries flamandes. Le pain, mais aussi d’autres produits céréaliers que renferment nos armoires comme les biscuits, risquent cependant de devenir beaucoup plus chers.